Danse, Conte
Conte tout public

”Quelque Chose veut tomber” – Spectacle Danse et roue Cyr

LE PROJET

   ‘‘N’avez-vous jamais rêvé
   Petit
    D’embarquer dans une bulle de savon
    Pour voyager ainsi libre de tout pesant
   Affranchi de toutes contraintes mécaniques de ce monde sans dessus-dessous
    À l’endroit même à l’envers et contre tout
    Et vivre comme l’air    
    Délicat comme un souffle
    Léger comme une caresse
     Et plus si infinité
    ?’
”Quelque Chose veut tomber” est un dialogue avec la gravité. Une alliance, placée entre la Terre et le Ciel, le dedans et le dehors, la concentration et l’expansion, l’introspection et les autres, l’enracinement et le voyage. Invitation à la rêverie d’envol, convocation de l’audace de la douceur, il met en scène un danseur et une roue Cyr, véhicule d’un grand périple. Ici, l’agrès se voit détourné de sa vocation première de prouesse circassienne pour prendre Vie et devenir bulle de savon, engin d’envol à la fois physique et métaphorique.
  • Pièce solo pour un danseur et une barre de fer d’une quarantaine de minutes, d’abord pensée pour la rue (peut-être déclinée en formes d’une vingtaine de minutes sans le texte, ou encore d’une dizaine de minutes – format ”numéro circassien” pour rejoindre une programmation de type cabaret par exemple)
  • Incluant du texte – des extraits d’un poème d’une cinquantaine de pages que nous travaillons actuellement à faire éditer pour pouvoir le distribuer avec le spectacle (existe en français, anglais ou espagnol)
  • Tous publics, léger, techniquement minimaliste
  • A joué une soixantaine de fois depuis sa Première en Novembre 2021, sur des festivals essentiellement ; en France, Espagne, Rep. Tchèque, Slovaquie, Slovénie, au Danemark, à Taïwan, en Colombie…

MÉDIAS

LES ARTISTES

Yann SZUTER

Je suis danseur, artiste circassien, chorégraphe et auteur autodidacte, fasciné par la relation du corps humain à la gravité et toutes les qualités de mouvement qui en découlent, entre autres choses.

Aussi loin que je me souvienne, tout ce que j’ai toujours aspiré à faire était de bouger. Explorer le mouvement sous toutes ses formes : dévaler à toute blinde sur mon vélo, pour sentir ce que la vitesse pouvait être , sauter dans l’eau depuis les falaises pour expérimenter la chute et éventuellement essayer d’en faire quelque chose, des pirouettes comme des challenges de la gravité. Quand on est gamins, on se fiche pas mal de nommer ce que l’on fait : on le fait, simplement. En grandissant, j’ai tâché de préserver cette approche joueuse, décomplexée et sans étiquette du mouvement.

Je suis entré dans la Danse par les pirouettes du Break, dans la fin des années 90 : pour tourner sur ma tête, me déplacer comme un ninja, exécuter tous ces flips et autres mouvements dingues et faire croire que c’était facile. Puis, j’ai découvert assez tôt qu’il y avait bien plus au sein de cette culture Hip hop que ces quelques acrobaties, et j’ai alors embarqué pour une aventure qui allait durer une vingtaine d’années et m’amener à voyager pas mal, vers les États-Unis notamment. Et vers New York bien souvent, ou j’ai fini par intégrer le crew pionnier Mastermind Rockers, établi à Brooklyn en 1977.

Tout au long de cette aventure, je suis resté curieux du mouvement sous toutes ses formes. J’ai eu des opportunités d’expérimenter des disciplines et philosophies telles que la capoeira, la salsa, le butoh et les disciplines circassiennes ; et au travers de tous ces cercles de rencontrer des maîtres et créateurs passionnés et extraordinaires. J’ai aussi passé beaucoup de temps auprès d’ostéopathes, de kinés, de chiropracteurs, posturologues et experts de pratiques somatiques. Toutes ces influences m’ont forgé, je crois, un regard global relativement affuté sur la biomécanique et le mouvement, au sens le plus large du terme.

Et puis, il y a près de 5 ans, au beau milieu du premier épisode de confinement, j’ai fini par m’offrir ce joujou dont je rêvais tant sans jamais avoir eu l’occasion ne serait-ce que de l’approcher jusqu’alors : une roue Cyr. Depuis, je joue avec quotidiennement ; et en particulier dans le détournement de son usage traditionnel circassien. J’aime considérer cet agrès comme un partenaire de Danse plutôt que pour sa vocation de prouesse physique pure.

Aujourd’hui donc, toujours guidé par cette insatiable curiosité, je me trouve sur une quête vers l’intégration de tous ces apprentissages, toutes ces influences techniques et esthétiques, en une forme organique et propre de mouvement, la mienne.

LES BESOINS TECHNIQUES

Cette proposition ne requiert pour exister qu’une surface propre, plane et de niveau de 5 X 5 M minimum, ainsi que d’un système son (au besoin, nous pouvons dépêcher le nôtre). Sa performance engage 2 personnes : un artiste et un technicien/régisseur.

Le public serait idéalement installé en cercle, tout autour de l’espace de jeu ; nais le spectacle peut aussi exister dans une configuration frontale plus traditionnelle.
La pièce est complètement autonome et peut exister de jour comme de nuit, en intérieur comme en extérieur ; bien que sa bande son plutôt douce et délicate en fasse une proposition particulièrement adaptée aux matinées ou aux fins d’après-midi.

Un point d’accroche à proximité de l’espace de jeu – un arbre, un lampadaire ou un poteau par exemple – serait apprécié dans la mesure ou la roue est a priori suspendue à l’oblique au début de la représentation. Mais on peut aussi faire sans !